En chemin, il boit au torrent, aussi relève-t-il la tête. (Ps 110, 7)
Belle rencontre, comme il m’est donné d’en faire si souvent: un paroissien pour lequel la vie est devenue marche sur un chemin incertain et sinueux qui me partage ce verset magnifiquement chanté dans le DIXIT DOMINUS de Händel… Il me parle de son attachement à la musique, de la façon dont elle lui permet de s’élever et l’entraîne dans un ailleurs, dans une éternité offerte par instants. Et il me dit qu’il est alors comme David qui boit au torrent et qui peut relever la tête, retourner à ses luttes et à ses charges. Et, comme en abîme, je me dis que c’est la Parole elle-même qui est pour nous ce torrent d’eau frais et ressourçant, qui nous permet de « relever » la tête face à ce que la vie nous impose.